Une dating-sim qui bouscule tous les codes

Oubliez tout ce que vous connaissez des simulators de rencontres romantiques : dans Date Everything!, développé par Sassy Chap Games, vous ne sortez pas avec des humains, mais avec… vos objets du quotidien. Divertissant et parfois grinçant, ce concept inédit transpose les aléas du dating moderne dans un univers décalé où lampes, canapés ou encore interrupteurs prennent vie et deviennent des partenaires virtuels aux personnalités tranchées.

La prémisse et le contexte

Après avoir perdu son emploi au profit d’une intelligence artificielle, le protagoniste hérite d’une paire de lunettes “Dateviator”, une technologie mystérieuse capable de révéler aux yeux du joueur l’âme des objets domestiques. Dès lors, chaque élément de la maison devient susceptible de nouer avec vous une relation – qu’elle soit platonique, amoureuse ou purement toxique. L’objectif ? Explorer la complexité des interactions contemporaines dans un cadre absurde, où la frontière entre l’inanimé et le sentiment se fait… très mince.

Un casting vocal de haut vol

Fruit de sept années de travail, Date Everything! se distingue par son écriture rapide et ciselée, portée par un véritable all-star casting de doubleurs :

  • Ray Chase (voix de Noctis dans Final Fantasy XV) prête son timbre franc à plusieurs objets, dont des personnages particulièrement sarcastiques.
  • Robbie Daymond, cofondateur de Sassy Chap Games, incarne Lux, un “influenceur” ampoule dorée, exigeant et prêt à rompre pour une star plus brillante.
  • Amanda Hufford et d’autres comédiens reconnus apportent leur talent pour donner vie à une galerie de créatures insolites.

Leurs performances confèrent à chaque interaction une dimension théâtrale, aussi déjantée que surprenante.

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Rencontres atypiques et dynamiques polygames

Date Everything! célèbre la diversité des relations modernes en vous permettant :

  • De flirter simultanément avec plusieurs objets : lampadaires, canapés, poignées de porte… sans aucune limite de nombre.
  • D’explorer des arcs narratifs variés : de l’amitié la plus pure à une passion purement hédoniste, sans tabou sur le sexe.
  • De rompre avec un objet quand il devient trop exigeant (Lux l’ampoule, par exemple, ne veut faire l’amour qu’en public sur “Fans Only”).

La mécanique polygame est assumée : chaque relation apporte son lot de dialogues, de quêtes et de révélations, tout en reflétant les défis et les conflits de l’univers du dating.

Lois et règles de ce monde… hors du commun

Si l’on pense naturellement aux humains pour parler d’amour, Date Everything! pose une unique règle immuable : vos partenaires ne peuvent pas être vivants. Les objets sont, par définition, dépourvus d’âme, et c’est précisément ce paradoxe qui alimente l’humour et la réflexion du jeu. Quelques contraintes notables :

  • Vous devez respecter les exigences de chaque objet (restaurants chics, scénarios de statut, horaires de disponibilité…).
  • Les disputes sont possibles : un dysfonctionnement électronique ou une maladresse peut rapidement conduire à une rupture.
  • Vous gérez vos priorités entre amour, amitié et simple cohabitation.

Interface et style graphique

Visuellement, Date Everything! opte pour un charme pixel-art succulent, renforcé par une interface ergonomique qui rappelle les classiques des années 90. Les bulles de dialogue colorées et les animations tout en légèreté soulignent le ton satirique du titre. Chaque objet possède une icône unique, et les portraits illustrés par de petits effets de lumière rendent l’interaction immédiate et dynamique.

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Pourquoi ce jeu trouve un écho chez les joueurs

Plus qu’une simple parodie, Date Everything! frappe par sa capacité à capturer :

  • La superficialité des premières rencontres, où l’apparence et le statut social priment souvent.
  • La frustration des faux départs et des non-dits, transposée dans un contexte inanimé qui en renforce l’absurdité.
  • La pluralité des expériences possibles, sensibles aux différences d’option, comme le fait qu’un personnage soit asexuel ou qu’un autre réclame purement et simplement une relation physique.

À travers des situations aussi loufoques que familières, le jeu incite à réfléchir sur nos propres comportements affectifs et nos interactions sociales.

Un titre “anti-romance”… et tellement sincère

Les créateurs revendiquent un positionnement anti-conventionnel : “Ce n’est pas Romance Everything!”, rappelle Robbie Daymond. Ici, vous aimerez, détesterez, romperez et recommencerez, sans jamais être jugé. La liberté narrative et l’absence de “mauvaise fin” universelle en font une expérience où la curiosité prime, et où chaque nouvelle relation débloque des mini-histoires et des surprises qui poussent à explorer encore davantage.

Comment (re)découvrir le dating au 21ᵉ siècle

En personnifiant les objets de votre vie, Date Everything! dédramatise les rendez-vous et met en lumière la multiplicité des façons d’aimer et de se lier. Loin des standards aseptisés des simulations romantiques, ce jeu vous embarque dans un tourbillon d’émotions et d’interactions où l’inattendu règne en maître. Pour les geeks en quête d’aventure sentimentale hors normes, c’est une invitation à porter un regard neuf sur l’amour, la solitude… et ces petites choses inanimées qui nous entourent chaque jour.

By Octave