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À 179 €, ce casque transparent signé Nothing ridiculise la concurrence – découvrez pourquoi !

Lorsque Nothing a annoncé son premier casque circum-aural, baptisé Headphone (1), beaucoup se sont demandé si la marque réussirait à surprendre dans un segment déjà bien occupé. Lancé à un tarif public de 179 €, ce casque mise avant tout sur son design transparent et quelques choix techniques audacieux. Après plusieurs jours d’écoute intensive, l’heure est venue de faire le point sur ce « over-ear » pas comme les autres.

Un look qui ne passe pas inaperçu

Le Headphone (1) reprend l’ADN visuel de Nothing en optant pour un arceau et des oreillettes semi-transparents. Le constructeur joue la carte du « tech chic » : on devine la structure interne, les câbles et les circuits, le tout rehaussé par une finition mate du plus bel effet. Cette esthétique transparente est encadrée par un cerclage métallique brossé, renforçant la sensation de solidité. Le casque donne immédiatement l’impression d’un objet premium, prêt à rejoindre les univers gaming, audio ou tech-savvy.

Confort et ergonomie : un équilibre réussi

Au-delà du style, Nothing a également soigné l’aspect pratique :

Résultat : le Headphone (1) se fait vite oublier, même après plusieurs heures, sans provoquer d’inconfort ni de sensation d’« écrasement » du crâne.

Une qualité sonore signée KEF

Nothing n’a pas fait appel à un sous-traitant audio lambda : la marque a sélectionné KEF pour la calibration de ses drivers dynamiques de 40 mm. À l’écoute :

Dans différents styles musicaux (électro, rock, jazz), le Headphone (1) s’adapte sans faillir. Les mélomanes apprécieront la scène sonore plutôt large pour un casque fermé, ainsi que la séparation nette des instruments. Les jeux vidéo bénéficient d’une localisation spatiale convaincante, aidée par l’absence de fuites sonores excessives.

Réduction active du bruit (ANC) : performance respectable

Avec un marché dominé par des références telles que Sony et Bose, Nothing se devait de proposer une ANC solide. Le Headphone (1) embarque une ANC hybride : trois microphones externes et deux internes coopèrent pour absorber les fréquences entre 30 Hz et 1 000 Hz. Bilan :

Pour le prix, cette ANC se défend plutôt bien, offrant un cadre relativement silencieux pour travailler ou voyager.

Autonomie et connectivité

Nothing annonce jusqu’à 30 heures d’écoute avec l’ANC activé et 80 heures sans réduction de bruit. Lors de nos tests, le casque a tenu environ 28 heures en lecture continue avec ANC, un score conforme aux promesses. La charge rapide apporte 5 heures supplémentaires en seulement 10 minutes de recharge.

La connexion Bluetooth retrouve rapidement l’appareil précédemment appairé et la portée atteint facilement 10 m sans obstacles majeurs.

Commandes tactiles et ergonomie logicielle

Nothing abandonne ici les touchpads au profit de trois boutons et une molette sur l’oreillette droite :

Ce choix rend l’usage intuitif et facile, sans fausses manipulations. Rien ne remplace la simplicité d’un clic physique, surtout en déplacement.

Comparaison avec la concurrence

Face aux ténors du marché, le Headphone (1) se positionne comme une alternative séduisante :

Les amateurs de design et de singularité y trouveront un excellent rapport qualité/prix, tandis que les audiophiles purs et durs pourront regretter l’absence de codecs HD tels que LDAC.

Verdict technique

Le Nothing Headphone (1) parvient à combiner un look futuriste, un son calibré par KEF et une ANC efficace dans un ensemble cohérent. Ses points forts : un design unique, un confort indéniable, une autonomie longue durée et un positionnement tarifaire ambitieux. Ses limites : l’absence de codecs HD plus exigeants et une ANC perfectible sur les hautes fréquences.

Pour tous ceux qui recherchent un casque à la fois élégant, robuste et performant sans casser la tirelire, le Headphone (1) mérite sans conteste un essai. Il confirme que Nothing n’est pas qu’une marque de smartphones : elle sait aussi briser les codes dans l’audio.

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