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Jeu maudits cadeaux : les pires surprises gaming qui ont marqué Internet

Jeu maudits cadeaux : les pires surprises gaming qui ont marqué Internet

Jeu maudits cadeaux : les pires surprises gaming qui ont marqué Internet

Quand l’enfer s’emballe dans du papier cadeau : l’étrange monde des jeux « cadeaux maudits »

Il y a des cadeaux qu’on n’oublie jamais. Pas parce qu’ils sont géniaux, non. Mais parce qu’ils ont laissé une trace indélébile dans nos esprits, un traumatisme vidéoludique emballé soigneusement dans du papier brillant. Les “jeux maudits cadeaux” sont ces étranges boussoles du mauvais goût, ces titres qu’on offre souvent avec de bonnes intentions, mais qui finissent en épopées tragiques dignes des plus grands memes du web.

Dans cet article, on t’embarque dans un tour d’horizon des pires surprises gaming qui ont marqué Internet. Entre ratages flamboyants, bugs monstrueux et gifts empoisonnés, attache ta manette, ça va secouer (et pas dans le bon sens).

Le cadeau piégé par excellence : « E.T. the Extra-Terrestrial » sur Atari 2600

L’histoire démarre en 1982. Spielberg cartonne avec son petit extra-terrestre adoré au cinéma, et l’industrie du jeu vidéo veut sa part du gâteau. Résultat ? Un développement bâclé en cinq semaines pour sortir à Noël – un record d’apnée créative. Le jeu est incompréhensible, mal fichu, et surtout, injouable. Tombes sans fond, graphismes abstraits, gameplay punitif… une véritable descente aux enfers déguisée en cadeau familial.

Son impact ? Un flot de retours en magasin, un crash de l’industrie vidéoludique en 1983, et un enterrement de cartouches dans le désert du Nouveau-Mexique devenu légende urbaine (et confirmé en 2014). Un cadeau qui aurait dû rester sur Alpha Centauri, très clairement.

« Big Rigs: Over the Road Racing » : offert par erreur ou vengeance personnelle ?

Sorti en 2003, ce jeu de course censé simuler des trajets de poids lourds a été, comment dire… codé avec un presse-citron ? Les adversaires ne bougent pas, les collisions n’existent pas, et ton camion peut reculer à l’infini plus vite que Flash sous Red Bull. Les décors manquent, les sons sont absents, les options inexistantes. Chaque élément clame haut et fort : « Ce jeu n’est pas terminé ». Et il ne l’était pas. Spoiler : il n’a jamais été patché correctement non plus.

Imagine recevoir ça pour Noël. Le streamer qui l’a testé en direct est resté sans voix. Le streamer suivant l’a relancé pour vérifier l’absence d’IA. Verdict ? Toujours pas d’opposants. Autant offrir un diaporama PowerPoint sur les camions, c’est plus fun.

Un MMO dans ta chaussette ? Mauvaise idée avec « Fallout 76 »

On t’offre un jeu estampillé “Fallout” ? Grosse hype. Tu penses déjà aux terres irradiées, aux dialogues savoureux, au roleplay à la Mad Max. Sauf que là, c’est « Fallout 76 » qui sort du paquet. Avec ses serveurs instables, ses bugs savoureux (mais pas dans le bon sens), son absence de PNJ au lancement et sa map vide, le jeu a littéralement fait trembler Bethesda… et pas parce qu’il était nucléaire.

Les joueurs qui l’ont reçu comme cadeau de fin d’année en 2018 ont connu :

Offrir « Fallout 76 » sans avertir, c’est l’équivalent gamer d’un gâteau rempli de brocolis. L’emballage est beau, mais dedans, c’est un test de patience.

Aliens: Colonial Marines… ou comment ruiner un classique du cinéma dans du papier cadeau

Les fans d’Alien attendaient ce jeu comme un space opera vidéoludique. Ils ont reçu un jeu en semi-Apocalypse. IA aux fraises, bugs visuels fréquents, mécaniques foutraques… tout concourait pour transformer les xénomorphes en vulgaires mobs désarticulés. Mais le summum reste sans doute qu’un simple bug dans un fichier .ini empêchait les ennemis d’avoir la moindre logique d’attaque. Une faute de frappe. Une. Seule.

Certains joueurs ont tenté d’offrir ce jeu à des potes fans d’horreur. Leur réaction ? “Merci, je te le rendrai en t’offrant ‘Ride to Hell: Retribution’ ». Ambiance.

Ride to Hell: Retribution, ou le cauchemar en cuir offert par tonton biker

Ce jeu mérite à lui seul une étude universitaire. Scènes “romantiques” non animées (avec vêtements), combats rigides, dialogues risibles, bugs omniprésents… On parle ici d’une expérience sensorielle qui s’approche dangereusement du film amateur post-apocalyptique sous LSD. Le genre de jeu qu’un oncle éloigné offre en mode “Regarde je sais que t’aimes les motos…” avant de disparaître dans la brume coupable des cadeaux foireux.

Une fois lancé, le jeu ne te laisse pas indemne. C’est une épreuve. Un rite de passage. Et un mème permanent.

Quand les cadeaux viennent du cœur (et détruisent le vôtre) : cas d’école YouTube & Twitch

Internet regorge de vidéos de streamers / gamers recevant des cadeaux “gaming” en apparence inoffensifs… jusqu’à l’allumage. Sur Twitch, plusieurs lives ont viré au chaos à cause de jeux offerts avec malice comme « The Letter » (un visual novel tellement mal écrit qu’il fait passer Wattpad pour Proust) ou « Life of Black Tiger » sur PlayStation, connu pour ses graphismes plus datés qu’un iPhone 3GS et son gameplay en carton-pâte.

Les viewers adorent ça. Pourquoi ? Parce que voir quelqu’un essayer de garder son sérieux face à un simulacre de jeu, c’est l’équivalent numérique d’un clown triste coincé dans un ascenseur : absurde, fascinant, et difficile à détourner du regard.

Pourquoi ces jeux deviennent-ils viraux ?

C’est simple : le flop fascine. Il y a une vraie dimension méta dans ces “jeux maudits” : leur nullité devient leur qualité. Comme les nanars du cinéma, ils attirent les curieux, les streamers en demande de contenu décalé, et les youtubeurs adeptes du 💥“Worst Game Ever”💥 dans les titres de vidéos. Leur mauvaise réputation devient leur meilleur argument marketing (forcé).

Offrir l’un de ces titres aujourd’hui, c’est provoquer plus de rires que de larmes… si le receveur garde son sens de l’humour. Et pour peu que ce soit vraiment une blague (et pas ton seul achat), tu deviendras peut-être une légende du Noël “trollesque”.

Le cadeau maudit comme rite d’initiation geek ?

Dans certaines communautés gaming (on pense notamment au subreddit r/giftgames et à certaines chaînes Discord), offrir un jeu réputé atroce est devenu une tradition codifiée. On parle ici de “cadeaux de rage” qui servent à tester la loyauté d’un ami, ou simplement à immortaliser un moment YouTube en or massif.

C’est d’ailleurs un peu le “secret santa inversé” : au lieu de chercher le cadeau parfait, le but est de trouver LA perle du néant vidéoludique. Tu sais, ce jeu qu’on croirait conçu pour entraîner les IA à désapprendre à coder.

Petit guide de survie si tu en reçois un (et que tu tiens à ton karma de joueur)

Et si tu songes à offrir ce genre de surprise à ton meilleur pote ? Assure-toi d’avoir un vrai bon jeu à côté. C’est comme offrir une boîte de haricots pour faire rire mais cacher une PS5 dans le frigo.

Finalement, les pires jeux sont parfois les meilleurs souvenirs

Rien ne rassemble mieux une bande de geeks que se moquer ensemble d’un jeu honteusement bâclé. C’est le pouvoir extraordinaire de ces cadeaux maudits : ils transforment la déception en hilarité, l’attente déçue en anecdotes de légende. Qui n’a jamais appelé un pote pour dire « Tu vas pas croire ce jeu pourri que j’ai reçu… » ?

Alors, la prochaine fois qu’un jeu douteux traîne sous ton sapin ou dans ton backlog Steam, pose-toi la question : est-ce un échec… ou un futur culte à partager sur Discord ?

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