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Sephiroth amiibo : pourquoi cette figurine est un trésor pour les collectionneurs

Sephiroth amiibo : pourquoi cette figurine est un trésor pour les collectionneurs

Sephiroth amiibo : pourquoi cette figurine est un trésor pour les collectionneurs

Une figurine pas comme les autres

Il existe deux sortes d’amiibo dans ce monde : ceux qu’on pose avec nonchalance sur une étagère, et ceux qu’on expose avec révérence, sous une cloche en verre, lumière tamisée et fond musical optionnel. L’amiibo de Sephiroth, emblématique antagoniste de Final Fantasy VII – et désormais pilier de l’arène dans Super Smash Bros. Ultimate – fait indéniablement partie de la seconde catégorie. Plus qu’une simple figurine, ce petit chef-d’œuvre de plastique et de puce NFC est une vraie déclaration d’amour aux fans de gaming, et surtout aux collectionneurs qui tapent dans la geekerie haut de gamme.

Mais en quoi ce Sephiroth amiibo est-il si spécial ? Pourquoi sa sortie a-t-elle secoué la communauté comme un Meteore sur Midgar ? Prépare ta matéria de lecture et prenons ensemble le chemin de l’analyse…

Le charisme pixelisé d’un méchant culte

Sephiroth n’est pas un méchant ordinaire. Il est la quintessence du boss final stylé : cheveux argentés, épée trop longue pour être légale, regard glacial et philosophie de destruction bien ficelée. Depuis sa première apparition en 1997, il plane dans l’imaginaire collectif des gamers comme une comète noire menaçante. Dès lors, l’annonce d’un amiibo à son effigie ne pouvait être qu’un événement massivement attendu.

Et Nintendo ne s’est pas contenté du minimum syndical. L’amiibo de Sephiroth capte parfaitement son style : posture dramatique, manteau flottant, Masamune pointée vers l’au-delà. Le degré de détail est bluffant pour un produit de cette taille, et autant vous dire que pris en photo avec un bon éclairage, il rend presque jaloux les modèles 3D d’époque sur PS1.

Un booster de prestige pour les vitrines de collection

On ne va pas se mentir : une partie (importante) de la valeur d’un amiibo repose sur son allure dans une collection. Et de ce côté-là, Sephiroth coche toutes les cases.

Un collectionneur averti sait que certaines figurines prennent rapidement en valeur. Et sans verser dans la spéculation hardcore (on te voit, eBay), il est clair que les amiibo les plus prisés sont ceux des personnages charismatiques, et rares. Spoiler : Sephiroth coche encore une fois toutes les cases.

Des fonctionnalités en jeu qui font la différence

Comme tout amiibo, celui de Sephiroth n’est pas qu’un beau bibelot. Il peut être utilisé dans Super Smash Bros. Ultimate pour créer une Figure Amiibo (FA) : un combattant contrôlé par l’IA, que vous pouvez entraîner, faire évoluer, ou confronter à vos amis – ou à vous-même. Et croyez-moi, un Sephiroth IA à full stats, ça rigole pas.

Mieux : il apprend. Il s’adapte à votre style de jeu et affine ses réactions. À la longue, c’est presque flippant : votre Sephiroth devient une version sombre et boostée de vous-même, comme s’il lisait dans vos inputs. L’expérience devient alors à la fois excitante… et légèrement humiliante si vous finissez par perdre face à votre propre « création ».

Même si ces interactions sont exclusives à Smash Bros., elles renforcent l’impression que cette figurine n’est pas juste là pour faire joli. Elle vit, progresse, s’impose dans le jeu comme dans la réalité. Classe, non ?

Une aura mythique pour les fans de culture gaming

Au-delà des arguments de fan-service ou de gameplay, Sephiroth incarne une époque du jeu vidéo où les méchants étaient presque aussi admirés que les héros. L’amiibo agit comme une capsule de nostalgie estampillée Squaresoft – vous savez, avant que ce nom ne devienne Square Enix et que les polygones ne soient tous en 4K HDR.

Sephiroth, c’est cette vibe inimitable des années 90 : un bad guy qui parle comme un philosophe nihiliste tout en décimant des villes. Il représente l’âge d’or des RPG japonais, et le voir représenté avec tant de fidélité par Nintendo, dans une série amiibo si emblématique, c’est quelque part le rêve ultime du gamer génération PS1-SNES.

Un objet de collection qui traverse les univers

Il y a une magie particulière quand des licences rivales se croisent de façon harmonieuse. Nintendo et Square Enix ne sont pas exactement des compagnons de tous les jours (même si les relations se sont réchauffées depuis les débuts tumultueux de Final Fantasy VII exclusif à Sony). Voir Sephiroth danser la valse des uppercuts avec Mario dans Smash Bros., et surtout, le voir officialisé en figurine par Big N, c’est une belle leçon de cross-shaping entre univers vidéoludiques.

Et que dire de la place de Sephiroth dans une vitrine aux côtés de Link, Samus, Snake ou Cloud ? Ce mélange savoureux de franchises, avec des niveaux de détail similaires, crée une sorte de panthéon de la pop culture geek. L’amiibo devient dès lors bien plus qu’un accessoire : c’est un point de convergence entre des mondes que nos rêves d’enfants avaient déjà fusionnés dans des carnets de croquis ou des mods douteux sur PC…

Et pour ceux qui ne jouent plus, alors ?

Bonne question ! Car il faut bien l’admettre : beaucoup de collectionneurs d’amiibo ne les utilisent jamais dans les jeux. Ce n’est pas une honte, loin de là. L’objet a une valeur intrinsèque. C’est un symbole, une œuvre, un hommage. Et le Sephiroth amiibo est un statement. Il dit quelque chose à votre cousin un peu relou qui pense que « les figurines c’est pour les gosses ».

Il dit : « Voici l’incarnation plastifiée de l’un des plus grands méchants du jeu vidéo. Je la respecte. Je la mets dans une vitrine. Je pourrais sacrifier mon mug Godzilla collector pour la garder en sécurité. »

Et puis il y a ce petit frisson qu’on ressent, à chaque fois qu’on passe devant l’étagère, et qu’on voit le regard de Sephiroth, à peine baissé, comme s’il vous disait : « Je suis toujours là. Prends garde à ne pas relancer une partie de Final Fantasy VII… »

Où, quand et comment choper ce bijou ?

La figurine est officiellement sortie dans la gamme amiibo dédiée aux DCL de Super Smash Bros. Ultimate, aux côtés d’autres personnages cultes. Mais les stocks sont comme les points de skill dans un RPG : limités.

Bonne nouvelle : certaines enseignes proposent des restocks réguliers – veillez à activer les alertes mail. Les plateformes comme Amazon, Micromania, Fnac ou Cultura peuvent avoir du stock à des moments clefs (sortie de nouveaux packs Nintendo, promotions, etc.).

Mauvaise nouvelle : comme souvent avec les objets recherchés, les spéculateurs ne dorment jamais. Alors si vous le trouvez à un prix raisonnable (20-25€), n’attendez pas. À l’instant où vous hésitez, un autre geek l’ajoute déjà à son panier.

Un investissement geek émotionnellement rentabilisé

Il y a des objets qui décorent une pièce, et d’autres qui en définissent l’âme. Le Sephiroth amiibo fait incontestablement partie de cette deuxième ligue. Qu’on soit gamer invétéré, fan de RPG japonais, collectionneur obsessionnel ou tout simplement admirateur de personnages charismatiques, cette figurine coche toutes les bonnes cases.

Et soyons honnêtes : si vous avez lu jusqu’ici, c’est que vous êtes déjà à moitié séduit. Il ne vous manque plus qu’une chose : une vitrine prête à accueillir la légende. Alors ? Sephiroth attend. Masamune en main. Dans sa boîte ou en pleine action. À vous de décider.

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